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Le boulevard du Temple (1862) avec, de gauche à droite, le Théâtre historique, le Cirque olympique, les Folies dramatiques, la Gaîté, les Funambules, les Délassements comiques. « Boulevard du Crime » est le surnom donné au XIXe siècle à cause des théâtres mélodramatiques dans lesquels étaient fréquemment représentés des crimes. Tous ces théâtres étaient situés sur la partie Est du boulevard. Ils ont été détruits lors de la réorganisation de Paris par le baron Haussmann en 1862. Seules les Folies-Mayer échappent à la démolition lors de la création de la place de la République — car situées sur le trottoir opposé à celui où elles se trouvent aujourd'hui sous le nom de théâtre Déjazet. Source : Wikipédia.
Gravure, Cafés -- France, Art turc, Augustus Pugin (1762-1832), Paris (France) -- Boulevard du Temple
Café Turc à Paris en 1831, par Augustus Pugin (1762-1832) : ouvert en 1780 sur le boulevard du Temple, jardin avec spectacles nocturnes. En 1831, il y avait environ 787 cafés populaires à Paris.
Gravure représentant un des quatre cirques sédentaires en activité à Paris à la fin du XIXème siècle : le Cirque des Champs-Élysées (1841-1898), connu sous les noms de Cirque de l'Impératrice ou de Cirque d'été, qui pouvait contenir jusqu'à 3 500 places. Source : "Dictionnaire historique et pittoresque du théâtre", d'Arthur Pougin (1885). page 209. Cette salle parisienne fut édifiée en 1841 au carré Marigny par l'architecte Jacques Hittorff, elle est aujourd’hui disparue. Pendant du Cirque d’hiver, construit par Hittorf pour Dejean boulevard du Temple en 1852, il fonctionnait du 1er mai au 1er septembre. L’acoustique y était si bonne qu'Hector Berlioz y donna une série de concerts en 1845. En 1847, les spectateurs payaient 2 francs au pourtour et 1 franc à l’amphithéâtre. Devenu un temps Cirque-National, il connut son apogée sous le Second Empire sous le nom de Cirque de l’Impératrice à partir de 1853 (le Cirque d’hiver devenant quant à lui le Cirque Napoléon). Sa grande attraction fut longtemps le clown Jean-Baptiste Auriol. Caroline Otero et Émilienne d'Alençon y firent leurs débuts. Son succès se prolongea jusque dans les années 1880. Le Tout-Paris s'y précipitait le samedi, jour réputé chic. Petit à petit délaissé par le public après l’exposition universelle de Paris de 1889, il fut démoli vers 1900, laissant son nom à la rue du Cirque.